Cette fois-ci nous avons quitté Luang Prabang dans un minibus réservé pour les touristes. On pensait ainsi avoir un transport plus confortable… on était tous entassé et ce n’était guerre mieux que l’autobus local! Heureusement l’état de la route s’améliorait au fur et à mesure que l’on descendait au sud ce qui aidait grandement notre vitesse de croisière. Nous sommes tranquillement sortis des régions très montagneuses pour être dans des vallées et avons ainsi rejoint notre prochaine destination. À nos yeux Vang Vien était le Queenstown du Laos; la ville touristique par excellence des jeunes et amant d’activités plus adrénaline.
Dans cette petite ville tout tourne autour des touristes. En effet il était très facile d’organisé une sortie de kayak, des randonnées, des cours d’escalades et du tubing. Le tubing est l’activité la plus reconnue de Vang Vien. Il s’agit de se laisser descendre quelques kilomètres dans une trippe sur le courant du Mékong. Tout en descendant il est possible d’arrêter, grâce à l’aide de jeunes locaux qui tendent des perches, à des bars improvisés tout au long du trajet. Ainsi les participants s’alcoolisent tranquillement en se laissant flotter et arrive à Vang Vien vers 17h00 complètement saouls! Plusieurs semblent tellement aimés l’expérience qu’ils recommencent le lendemain. Voyant l’état des participants à leur arrivée, la crue du Mékong causé par les pluies diluviennes des derniers jours et le manque de sécurité de l’activité nous avons convenu que ce n’était pas pour nous!
On a plutôt opté pour quelque chose qui nous branche plus : l’escalade. Comme nous avions tout notre équipement et pas besoin de guide, on a réussi à se faire expliquer comment se rendre aux parois. Même s’il pleuvait beaucoup les parois étaient à l’abris de la pluie. On est donc partis avec un petit lunch fait par la local lady, tout notre équipement et nos manteaux de pluie.
On a marché près d’une heure dans la pluie. On a traversé une très longue rizière les pieds dans la bouette. On a traversé une petite rivière et heureusement on s’est fait montré l’entrée du sentier par un local. Nous sommes finalement arrivés à ces parois de calcaire et comme prévu elles étaient sèches.
Dans ce site (le seul parmi une dizaine qui reste sec en saison des pluies) il y avait environ une dizaine de voies allant de facile à difficile. Parfait pour nous qui avions quelques jours seulement à Vang Vien. Déjà avec la voie de réchauffement nous avons eu le plaisir de regarder au loin et d’avoir un paysage asiatique; plein de rizières, le Mékong et Vang Vien. C’était très beau et paisible. Mis à part un petit groupe de 3 avec leur instructeur nous étions seuls à cet endroit nous étions seuls.
Nous avons eu beaucoup de plaisir à grimper, mais les conditions n’étaient pas les meilleures. Il faisait très chaud et humide et la marche d’approche assez longue. Disons que ce n’était pas à la hauteur de Tonsai, mais c’était bien plaisant de pratiquer notre sport. De plus nous n’étions pas dans la bonne saison; il a plus a tous les jours et toutes les nuits… En saison sèche vers décembre/janvier il semblerait qu’il est possible de grimper dans plusieurs autres beaux secteurs. Malgré cela, on ne recommanderait pas à quelqu’un de partir du Canada pour venir exclusivement grimper ici, on dirait plutôt de faire le petit détour si quelqu’un est déjà dans le coin.
Ainsi nous avons profité de Vang Vien. Nous avons marché dans la ville (2 rues principales) et essayer plusieurs petits restaurants sur la rive du Mékong. La vue était géniale. L’endroit en soi était très agréable et nous avons aimé notre petit séjour.
Jean-Hugues à même pu se départir de sa fameuse coupe de cheveux thaïlandaise; coupe de cheveux vraiment drôle et manquée qu’il avait depuis Ko Tao soit 1 mois plus tôt. Encore une fois l’aventure coupe de cheveux a été très drôle… Nous avions mangé dans un beau petit resto où la serveuse ne cadrait pas du tout avec l’environnement. Une belle grande femme bien coiffée, habillée en mini-jupe et en chemisier cintré avec une voie légèrement grave de très grandes mains, de grands pieds et une attitude un peu maniérée… Finalement cette serveuse un peu mal-habile était en fait la coiffeuse du salon juste à côté. Après notre repas nous avions encore un doute à savoir si cette femme avait des airs de travesti où si ce travesti était une femme très réussie! Ainsi nous avons passé pendant 2 jours devant son salon de coiffure et voyant avec quelle attention elle prenait soins de sa coiffure et aussi de celle de son assistant (tout aussi maniéré) nous avons convenu qu’elle pourrait sûrement sauvé la tête de Jean-Hugues. Pendant près de 20 minutes elle lui a coupé les cheveux, s’arrêtant de temps en temps la hanche sur le côté pour regarder quelles couettes elle devrait passées sous le ciseau. Après l’étape de la coupe elle a demandé à JH de la suivre dans l’arrière chambre, elle m’a fait signe qu’elle me l’empruntait pour quelques minutes… J’ai tellement ri de voir la face de Jean-Hugues incertain de ce qui ce passait!!! Après 5 minutes il est revenu tout relaxe alors qu’elle lui avait fait un massage du cuir chevelu. Un peu de gel et la coupe est beaucoup plus belle que la précédente (pas de tour d’oreille et de nuque au clipper… hi!hi!hi!) On paie et s’apprête à partire et c’est là qu’elle dit à Jean-Hugues avec un petit sourire en coin : « You can come back tomorow if you want ». Je n’en pouvais plus tellement c’était drôle, elle le draguait gentiment et sans offense devant moi... Nous avons donc convenu que ce travesti était une femme très réussie!
Après quelques jours nous sommes repartis sur la route cette fois en direction de Vientiane, capitale du Laos. En arrivant en ville, on s’est fait avoir comme des débutants par un chauffeur de tuktuk. Voici l’histoire : quand on prend le bus dans des pays d’Asie on ne sait jamais vraiment dans quel terminus on va aboutir. En effet, bien que nous ayons un Lonely Planet, il y a souvent plusieurs terminus et il est difficile sur place de savoir où nous sommes rendu puisqu’on ne connaît pas la ville et qu’on ne parle pas la langue. En arrivant à Vientiane, nous croyions que le terminus était à près de 15km du centre-ville où sont tous les hôtels. En débarquant on se fait rapidement approcher par un chauffeur. On lui demande s’il sait où est notre hôtel (que nous avions choisi dans le Lonely Planet). Il nous dit que oui. On lui demande combien pour le trajet. Il nous dit 25 000$ laotien (l’argent au Laos ne vaut rien…). Pour 15km c’est un bon prix… on embarque. On est alors surpris qu’il ne prenne pas d’autres passagers pour rentabiliser son trajet. On tourne une première fois à droite, une deuxième fois droite… puis une troisième fois à droite le tout à l’intérieur de 500m. On comprend alors qu’on tourne en rond, et là je revois un bâtiment à côté de notre point de départ. On arrive rapidement devant l’hôtel. On était à près de 5 minutes à pied du point de départ! On est vraiment perdu et choqué. Je paie quand même, juste parce que le Lonely Planet dit de toujours payé le prix convenu.... On se rend bien compte que le chauffeur qui s’est payé notre gueule nous rit en pleine face alors qu’il parle avec le gérant de l’hôtel. JH lui dit franchement qu’il est malhonnête, qu’il aurait du nous dire que c’était si proche, que ça ne valait pas du tout le prix, mais on sait tout deux que c’est peine perdu. Quels poissons nous avons été! Morale de l’histoire : ne jamais prendre le premier chauffeur qui nous tombe dessus, les plus vites sont les plus malhonnêtes!
Vientiane était pour nous un cours arrêt de 24 heures le temps de visiter un peu la ville et ensuite de prendre le bus vers Hanoi au Vietnam. On s’est donc promener à pied sous un soleil cuisant. Encore une fois on sent beaucoup les influences françaises. L’Arche de Triomphe version Laos est probablement ce qui nous a le plus intéressé. Cette structure à 4 tours nous a permis d’avoir une très belle vue de plus haut de toute la ville. On a aussi passé devant plusieurs temples Bouddhistes.
On s’est promené comme ça toute la journée et à 17h00 on était au terminus d’autobus près pour 24 heures de transport.
On a marché près d’une heure dans la pluie. On a traversé une très longue rizière les pieds dans la bouette. On a traversé une petite rivière et heureusement on s’est fait montré l’entrée du sentier par un local. Nous sommes finalement arrivés à ces parois de calcaire et comme prévu elles étaient sèches.
Dans ce site (le seul parmi une dizaine qui reste sec en saison des pluies) il y avait environ une dizaine de voies allant de facile à difficile. Parfait pour nous qui avions quelques jours seulement à Vang Vien. Déjà avec la voie de réchauffement nous avons eu le plaisir de regarder au loin et d’avoir un paysage asiatique; plein de rizières, le Mékong et Vang Vien. C’était très beau et paisible. Mis à part un petit groupe de 3 avec leur instructeur nous étions seuls à cet endroit nous étions seuls.
Nous avons eu beaucoup de plaisir à grimper, mais les conditions n’étaient pas les meilleures. Il faisait très chaud et humide et la marche d’approche assez longue. Disons que ce n’était pas à la hauteur de Tonsai, mais c’était bien plaisant de pratiquer notre sport. De plus nous n’étions pas dans la bonne saison; il a plus a tous les jours et toutes les nuits… En saison sèche vers décembre/janvier il semblerait qu’il est possible de grimper dans plusieurs autres beaux secteurs. Malgré cela, on ne recommanderait pas à quelqu’un de partir du Canada pour venir exclusivement grimper ici, on dirait plutôt de faire le petit détour si quelqu’un est déjà dans le coin.
Ainsi nous avons profité de Vang Vien. Nous avons marché dans la ville (2 rues principales) et essayer plusieurs petits restaurants sur la rive du Mékong. La vue était géniale. L’endroit en soi était très agréable et nous avons aimé notre petit séjour.
Jean-Hugues à même pu se départir de sa fameuse coupe de cheveux thaïlandaise; coupe de cheveux vraiment drôle et manquée qu’il avait depuis Ko Tao soit 1 mois plus tôt. Encore une fois l’aventure coupe de cheveux a été très drôle… Nous avions mangé dans un beau petit resto où la serveuse ne cadrait pas du tout avec l’environnement. Une belle grande femme bien coiffée, habillée en mini-jupe et en chemisier cintré avec une voie légèrement grave de très grandes mains, de grands pieds et une attitude un peu maniérée… Finalement cette serveuse un peu mal-habile était en fait la coiffeuse du salon juste à côté. Après notre repas nous avions encore un doute à savoir si cette femme avait des airs de travesti où si ce travesti était une femme très réussie! Ainsi nous avons passé pendant 2 jours devant son salon de coiffure et voyant avec quelle attention elle prenait soins de sa coiffure et aussi de celle de son assistant (tout aussi maniéré) nous avons convenu qu’elle pourrait sûrement sauvé la tête de Jean-Hugues. Pendant près de 20 minutes elle lui a coupé les cheveux, s’arrêtant de temps en temps la hanche sur le côté pour regarder quelles couettes elle devrait passées sous le ciseau. Après l’étape de la coupe elle a demandé à JH de la suivre dans l’arrière chambre, elle m’a fait signe qu’elle me l’empruntait pour quelques minutes… J’ai tellement ri de voir la face de Jean-Hugues incertain de ce qui ce passait!!! Après 5 minutes il est revenu tout relaxe alors qu’elle lui avait fait un massage du cuir chevelu. Un peu de gel et la coupe est beaucoup plus belle que la précédente (pas de tour d’oreille et de nuque au clipper… hi!hi!hi!) On paie et s’apprête à partire et c’est là qu’elle dit à Jean-Hugues avec un petit sourire en coin : « You can come back tomorow if you want ». Je n’en pouvais plus tellement c’était drôle, elle le draguait gentiment et sans offense devant moi... Nous avons donc convenu que ce travesti était une femme très réussie!
Après quelques jours nous sommes repartis sur la route cette fois en direction de Vientiane, capitale du Laos. En arrivant en ville, on s’est fait avoir comme des débutants par un chauffeur de tuktuk. Voici l’histoire : quand on prend le bus dans des pays d’Asie on ne sait jamais vraiment dans quel terminus on va aboutir. En effet, bien que nous ayons un Lonely Planet, il y a souvent plusieurs terminus et il est difficile sur place de savoir où nous sommes rendu puisqu’on ne connaît pas la ville et qu’on ne parle pas la langue. En arrivant à Vientiane, nous croyions que le terminus était à près de 15km du centre-ville où sont tous les hôtels. En débarquant on se fait rapidement approcher par un chauffeur. On lui demande s’il sait où est notre hôtel (que nous avions choisi dans le Lonely Planet). Il nous dit que oui. On lui demande combien pour le trajet. Il nous dit 25 000$ laotien (l’argent au Laos ne vaut rien…). Pour 15km c’est un bon prix… on embarque. On est alors surpris qu’il ne prenne pas d’autres passagers pour rentabiliser son trajet. On tourne une première fois à droite, une deuxième fois droite… puis une troisième fois à droite le tout à l’intérieur de 500m. On comprend alors qu’on tourne en rond, et là je revois un bâtiment à côté de notre point de départ. On arrive rapidement devant l’hôtel. On était à près de 5 minutes à pied du point de départ! On est vraiment perdu et choqué. Je paie quand même, juste parce que le Lonely Planet dit de toujours payé le prix convenu.... On se rend bien compte que le chauffeur qui s’est payé notre gueule nous rit en pleine face alors qu’il parle avec le gérant de l’hôtel. JH lui dit franchement qu’il est malhonnête, qu’il aurait du nous dire que c’était si proche, que ça ne valait pas du tout le prix, mais on sait tout deux que c’est peine perdu. Quels poissons nous avons été! Morale de l’histoire : ne jamais prendre le premier chauffeur qui nous tombe dessus, les plus vites sont les plus malhonnêtes!
Vientiane était pour nous un cours arrêt de 24 heures le temps de visiter un peu la ville et ensuite de prendre le bus vers Hanoi au Vietnam. On s’est donc promener à pied sous un soleil cuisant. Encore une fois on sent beaucoup les influences françaises. L’Arche de Triomphe version Laos est probablement ce qui nous a le plus intéressé. Cette structure à 4 tours nous a permis d’avoir une très belle vue de plus haut de toute la ville. On a aussi passé devant plusieurs temples Bouddhistes.
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