Quand nous avons prévu le voyage nous ne pensions pas rester si longtemps en Thaïlande. À notre arrivée au pays on reçoit un visa touristique de 30 jours renouvelable 3 fois pour un total de 90 jours. Quand on dit renouvelable, ça veut dire qu’on doit sortir du pays puis y revenir pour avoir la nouvelle étampe de 30 jours. Vive la bureaucratie!!! Ça serait tellement plus simple de donner dès le départ un visa de 90 jours… (comme dans plusieurs autres pays). Mais bon, c’est comme ça.
Pour rester en règle on a donc eu a faire ce que l’on appelle en Thaïlande un « visa run » ça veut dire un allez-retour à la frontière pour avoir son tampon dans son passeport.
Comme nous sommes rester 90 jours en Thailande, nous avons eu 2 visa run à faire.
Nous avons fait le premier visa run en Malaysie en descendant le plus au sud de la Thaïlande. Nous sommes parti d’Ao Nang (la ville la plus près de Tonsai) tôt le matin dans une minivanne bondé (quelques visa-runneux, des moines thailandais, des thailandais). Quand même confortable puisque nous avons l’air climatisé et le Ipod pour nous distraire. Nous avons roulé avec de très brefs arrêt jusqu’en Malaysie (environ 5-6 heures de route).
On se fait débarquer, on marche jusqu`au poste douanier thailandais, étampe de sortie. On marche jusqu’au poste d’entrée de la Malaysie (environ 5 min) étampe d’entrée. On marche jusqu’au poste de sortie de la Malaysie (l’autre bord de la rue…) étampe de sortie. Et finalement on marche jusqu’au poste d’entrée de la Thailande pour notre entrée de 30 jours! Une belle visite de la Malaysie qui ne dura pas plus de 5 minutes…
On retourne à la minivanne, on refait le chemin inverse et 6 heures plus tard on est de retour à Ao Nang. Wow quelle journée perdue pour une petite étampe… Il a quand même été intéressant de voir le paysage du sud de la thailande, les maisons, les kiosques de fruits sur le bord de la route, des camions remplis d’ananas (la boîte d’un pick-up débordait!) Mon impression générale a été que le sud de la Thailande est assez salle et plus pauvre que le nord. Le tout c’est quand même très bien déroulé, même pour Jean-Hugues qui se remettait d’une indigestion (humm…. La salubrité de Tonsai)
Pour notre deuxième visa run nous avons opté pour un petit détour au Myanmar (la Birmanie). La frontière est plus au nord et nous rapprochait de notre prochaine destination l’île de Koh Tao. Cette fois-ci on fait le tout par nous même sans l’aide d’une agence comme pour le premier visa-run. Des amis nous ont expliqué, et on a pas mal d’infos dans le Lonely Planet. C’est une frontière qui se traverse par bateau à partir de la ville de Ranong.
Le tout commence par un petit déjeuner à la station d’autobus de Krabi alors qu’on attend le bus direction Ranong. Il n’y a pas de menu… on ne parle pas thai, on prend donc ce que nous sert une gentille petite dame édentée. Une genre de soupe au riz trop cuit (ça fait du riz gluant) avec du poulet et de la coriandre. L’apparence est douteuse, mais le goût est très bien et en plus c’est certainement plus soutenant qu’une petite toast pain blanc (mais jamais à la hauteur des mueslis de chez Wee!)
On prend l’autobus, 2ième classe mais quand même climatisé et confortable. On roule pendant de longues heures, on fait de nombreux arrêts et la distances qui était assez courte sur la carte devient assez longue en réalité. On arrive donc plus tard que prévu à Ranong et on ne pourra passer la frontière la journée même.
La guesthouse est dans un cartier très pauvre ou les maisons sont entassées une sur l’autre, mais
Le ridicule des visas-run commence. Première étape tampon de sortie de la Thailande. Deuxième étape prendre une longboat. Rien de rassurant car on voit qu’au lo
On revient au port puant, on se fait étamper et ça y est on est bon pour un autre 30 jours.
On prend un petit bus direction Chumphon. On arrive trop juste pour pouvoir prendre le bateau vers Koh Tao, on passera donc la nuit à Chumphon. Ça nous permet de relaxer et d’expérimenter le marché local. C’est génial, pleins de fruits et légumes qu’on connaît pas. Jean-Hugues se laisse tenté par un petit curi dans une feuille de bananier. On ne sait pas s’il l’a mangé comme il se doit car les dames qui lui ont vendu ne cessaient de rire en le regardant manger. On s’assoit à une table dans la rue on se laisse tenté par des plats locaux. C’est très bon. Cependant à ma grande surprise je vois une petite bête sortir de l’égout près de notre table… humm un rat… ok… ça doit être Ratatouille qui veut de nouvelles recettes! Je tiens à vous rassurer, là où ils cuisinaient c’était propre, et on n’a pas été malade…
Le lendemain matin c’est enfin le départ pour Koh Tao. Nous avons fait la traversée d’une heure trente à bord du Lompraya un catamaran géant. Très confortable, très sécuritaire, beaucoup mieux que la traversée au Myanmar…
Cette expérience reste cependant mémorable et nous montre une réalité qui n’est évidemment pas la nôtre. On n’est pas habitué à cette pauvreté et ces conditions de vie. Cette petite incursion au Myanmar était de loin plus complexe et ardue que celle en Malaysie, mais nous sommes bien content de l’avoir faite. Si c’était à refaire on irait cepandant avec une agence, car ils étaient sur de plus gros bateau style traversier et le prix incluait le coût du 10USD… hi!hi!hi! Vive l’arnaque des douaniers!
1 commentaire:
Salut les amis !
Toujours agréable de prendre de vos nouvelles.
En passant, le Myanmar c'est la Birmanie et non pas le Boutan qui est plus au Nord près du Tibet.
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